SAVOIR-FAIRE

DIMENSION RELATIONNELLE

1- Qualité d’écoute

Savoir écouter est une qualité essentielle d’un auditeur interne. Il faut être à mesure de faire parler, de laisser parler son interlocuteur afin de collecter le maximum d’informations possibles. 

2- Capacité à créer un climat de confiance favorisant l’échange

L’auditeur interne doit parvenir à briser la glace entre lui et son interlocuteur. Il faut relever que les collaborateurs ont beacoup de préjugés sur la personne de l’auditeur interne et sur le métier d’audit interne. il appartient ainsi à l’auditeur interne de briser cela en créant un climat de confiance. Il est impératif de bien expliquer le bien fondé du métier ainsi que la plus value dégagée dans le cadre des précédentes missions. Quand le métier est au courant de l’aide qu’on lui apporte, il est plus ouvert et plus confiant à se confier.

3- Capacité à recadrer un échange ou une situation, dans le respect

Ecouter et échanger avec le métier est une bonne chose, cependant il est important de recadrer les discussions afin que cela soit en droite ligne avec les objectifs que vous vous êtes fixés. Il est souvent observé des collaborateurs qui lors des entretiens se laisse à des commentaires qui n’ont rien à voir avec l’objectif de la mission. Il revient à l’auditeur de les recadrer afin de ne pas se perdre dans d’inombrables informations non importantes.

4- Souci de rechercher le concensus, tout en restant ferme à bon escient

Il arrive souvent lors des entretiens ou lors des séances de débriefing, que les échanges deviennent houleux. L’auditeur comme nous l’avons souligné doit être diplomate et savoir calmer les débâts. Etre diplomate ne veut pas dire “faible”, mais rester focaliser sur ses objectifs, dont l’affrontement n’en est pas un. Il doit savoir rester ferme tout en présentant ses arguments de façon sereine.

DIMENSION PERSONNELLE

1- Sens du résultat, volonté de dépasser ses objectifs

Rester concentré sur ses objectifs. L’auditeur interne tout au long de l’année se voit confier des missions et est évalué sur les délais qui lui sont confiés. Il doit non seulement être focalisé sur les résultats peu importe le déroulé de la mission. il faut souligner que quand une mission est lancée, plusieurs évènements peuvent être des contraites. Ces constraintes ne doivent pas (sauf cas de force majeure) empêcher l’aboutissement d’une mission. Il revient à l’auditeur de se donner tous les moyens pour atteindre les résultats et pourquoi pas se dépasser.

2- Rigueur fiabilité

Le travail de l’auditeur interne nécessite de la rigueur. Non seulement sur la personne de l’auditeur interne, mais également dans ses travaux. Le résultat des travaux de l’auditeur interne sont transmis à la DIrection, des synthèses sont envoyés au Comité d’audit interne. D’autres destinataires peuvent être également concernés par les rapports d’audit, raison pour laquelle ce qu’il comporte doit être de très bonne facture.

3- Adaptabilité

L’auditeur interne doit être comme un caméléon pour d’adapter dans toutes les situations. Planifier une mission et la réaliser c’est deux choses bien différentes. Les situations que l’on rencontre sur le terrain ne sont jamais celles auquelles nous sommes préparées. Il faut faire avec dans un professionnalisme irréprochable.

Les choses évoluent tellement en entreprise, et cela a un impact sur les processus. L’auditeur doit de ce fait s’adapter à toute modification ou situation qu’il n’avait pas prévu pendant la phase de planification. Le terme AGILE est mieux indiqué.

4- Autonomie et sens de l’initiative (cf Cursus IMEC AUDIT INTERNE)

 

5- Curiosité et volonté d’apprendre

Le travail de l’auditeur interne requiert beaucoup d’analyses et un croisement d’informations. Il faut être curieux pour être sûr d’avoir collecter les données utiles. Il faut également aimer apprendre car chaque processus est différent l’un de l’autre, et nécessite de s’y pencher en profondeur pour relever les risques et les contrôles en place. 

Un auditeur interne est celui qui est constamment en formation, afin de fournir un travail à forte valeur ajoutée pour l’organisation.

DIMENSION DEONTOLOGIQUE (cf partie code de déontologie)